One Shot (Toujours sur Card Captor)

Ouai ! Encore une fic sur Card Captor Celle la c'est une fic qu'on m'a demandé d'écrire, la fille m'a dit : Louvianne, Toi qui fait si bien ressortir les sensation dans tes fic, peux-tu s'il te plait, m'écrire un One shot, ou plus prècisement une Song fic, basée sur une chansson, très sentimentale ? J'ai dis ok que j'allais chercher ça, mais étant encore dans une de mes periodes de déprime, j'ai rien trouvé de mieux q'une chansson ou je fait crever Sakura XD Je peux vous dire que la fille m'a remercier et m'a engueulé parce que je l'ai fait chialer XD Euh, je vous laisse lire XD


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Un Seul Enfant de Toi…

C’était le mois de février

Ton ventre était bien rond

C’est vrai qu’on l’attendait

On voulait l’appeler Jason

Nous étions le 19 février plus précisément, ça faisait bientôt 4 ans que nous étions ensemble, et 3 ans que nous étions mariés, 9 mois que tu étais enceinte et on l’attendait cet heureux événement… Je te savais à l’hospital, car tes contractions avaient commencées, mais parce que je te l’avais promis, je me devais d’aller travailler… On avait décidé ensemble de l’appeler Jason, je sais, cela ne fait pas très japonais, ni chinois d’ailleurs… Mais c’était en souvenir d’un ami français, mort l’année dernière dans un accident d’avion…

Ce matin là, il faisait froid

J’avais rendez-vous au studio

Et tout en soufflant sur mes doigts

J’disais l’petit s’ra un verseau

Il était 6 heures du matin, et le verglas se répandait partout dans les rues, tant il faisait froid… Moi, je devais me rendre au studio pour enregistrer une nouvelle chanson, pour mon nouvel album… Mes mains commençaient à se glacer à cause du froid, et je soufflais donc sur elles pour les réchauffer, sans pouvoir arrêter de chanter ma joie en pleine rue…

Avoir un seul enfant de toi

Ca f’sait longtemps que j’attendais

Le voir grandir auprès de toi

C’est le cadeau dont je rêvais

Qu’il ait ton sourire, ton regard

Quand tu te lèves le matin

Avec l’amour et tout l’espoir

Que j’ai quand tu me tiens la main.

Oui j’en voulais un d’enfant, un petit être qui nous ressemblerais, mais surtout qui serait de toi, de notre amour, je l’attendais et il arrivait enfin… Je voulais l’éduquer avec toi, qu’il soit bordé d’amour et qu’il grandisse avec la vision de ses parents heureux s’aimant toujours comme au premier jour, c’était mon rêve et enfin tu m’en offrais sa réalisation. Je voulais qu’il ait ton sourire, ce si beau sourire qui m’avait chamboulé la première fois que je t’ai vue, qu’il ait ton regard aussi, celui qui m’a hypnotisé quand je l’ai croisé, ce regard capable de faire trembler les cieux… L’amour que tu me portais, je voulais le partager avec cet enfant, qu’il comprenne à quel point ses parents étaient heureux…

Et puis on m’a téléphoné

Et moi bien sur j’ai tout quitté

Les chœurs, les cuivres et la rythmique

J’dev’nais papa, c’était magique

Il était 9h14 quand mon téléphone a sonné j’allais enregistrer le refrain de ma chanson, le téléphone sur la tale à coté de moi. Quand il a sonné j’ai lâché mon micro et m’en suis saisis, l’infirmière a d’ailleurs été surprise que je réponde aussi vite, elle m’informa que l’on t’avait emmenée en salle d’accouchement, que le moment était venu… Je raccrochais donc aussitôt, e pleurant de joie, je m’excusais rapidement auprès de mon producteur et partis aussitôt. J’appelais un taxi et lui demandais de venir me chercher au plus vite pour me conduire à l’hospital. Je l’attendais, pleurant toujours de joie, et c’est au bout de cinq minutes qu’il arriva…

Puis le taxi m’a déposé

Devant la porte de la clinique

Et comme un fou je suis monté

Garçon ou fille c’était critique

Après un quart d’heure de route, nous arrivions enfin à l’hospital, Dieu que je détestais les embouteillages des heures de pointes… Je payais mon taxi en quatrième vitesse, me fichant totalement de l’énorme pourboire que je lui laissais et filais dans l’hospital, j’avais perdu déjà assez de temps dans ces fichus embouteillages, il fallait que je me dépêche… Après avoir couru comme un dingue dans les couloirs j’arrivais enfin devant cette porte tant cherchée…

Avoir un seul enfant de toi

Ca f’sait longtemps que j’attendais

Le voir grandir auprès de toi

C’est le cadeau dont je rêvais

Qu’il ait ton sourire, ton regard

Quand tu te lèves le matin

Avec l’amour et tout l’espoir

Que j’ai quand tu me tiens la main

J’étais désormais aux portes du bonheur, cet enfant tant attendu arrivait enfin, j’allais pouvoir réaliser mon rêve le plus précieux… Tu me l’offrais sur un plateau d’or… J’étais persuadé que cet enfant aurait le même sourire que toi, ce sourire dont on ne se lasse jamais, qu’il aurait également ton regard, celui dans lequel on se noie tant il est profond, et cet espoir jamais ne me quittera car je sais que tu m’aime comme je t’aime et que jamais rien ne nous séparerait…

On m’a tendu un paquet d’langes

Dans lequel petit homme dormait

Puis on m’a dit d’une voix étrange

Que c’était tout ce qui m’restait

Quand je suis rentré dans la salle, les médecins m’ont demandé si j’étais bien Shaolan Li, je leur ai donc répondu que oui. Ils m’ont alors donné un petit être chétif enveloppé de draps en me félicitant d’être père d’un si beau garçon, moi je ne pouvais pas détacher mon regard de mon fils, j’étais tout simplement aux anges. En plus d’être marié à la personne que j’aimais le plus au monde, cette dernière me donnait un magnifique garçon, mais quand j’ai regardé les médecins, ceux-ci me regardaient avec tristesse et pitié. C’est alors que l’un d’entre eux se décida enfin à me dire ce qui n’allait pas dans ce bonheur dans lequel je nageais, et il m’annonça lourdement que je ne devais pas faire de connerie car je n’avais plus que mon fils à aimer…

Tout le monde était très gentil

Et moi je ne comprenais pas

Que dans son cœur y avait la vie

Et qu’dans le tien il faisait froid

Ces mots raisonnaient dans ma tête, tel un écho infini, les autres médecins se montraient très gentils avec moi, ils m’ont même proposé une tasse de café que je refusais sans comprendre pourquoi, d’ailleurs je ne comprenais rien du tout à ce qu’il m’arrivait… Remarquant que j’étais totalement égaré, une infirmière prit mon fils pour l’emmener en maternité tandis qu’un médecin me demandait de le suivre, ce que je fis sans broncher… Quand nous fûmes arrivés devant la porte de notre destination il s’arrêta et me regarda tristement… Je levais alors les yeux et pus lire sur l’écriteau au dessus de la porte : ‘‘Patients décédés’’… Je ne comprenais toujours pas. Pourquoi ce médecin m’avait-il emmené ici ? Soudain, je commençais à prendre peur, pas une seule fois depuis que j’étais arrivé on ne m’avait parlé de toi ! Je regardais alors le médecin, l’air inquiet, et le regard de ce dernier s’assombrit, comme pour confirmer mes craintes… Nous entrions donc enfin dans cette pièce, dans laquelle régnait une atroce odeur de mort… Et je t’aperçus de suite ! Ne reconnaissant que trop bien c’est chevelure rousse… Et ton sourire qui persistait, même dans cette mort qui t’avait arrachée à moi… Je ne pus retenir mes larmes, qui commencèrent à couler à flot… Je me sentais tomber dans l’inconscience, mes jambes ne tenaient plus… Et c’est dans un cri de rage et de douleur que je tombais à genoux devant ton lit de mort, me fichant de la douleur dans me genoux, celle de mon cœur meurtrit étant plus présente et puissante… Je continuais de pleurer, ne pouvant plus m’arrêter, criant ma douleur en même temps… Epuisé, je m’évanouissais à tes côtés, sachant que je venais de voir pour la dernière fois ton visage angélique…

Avoir un seul enfant de toi

Ca f’sait longtemps que j’attendais

Le voir grandir auprès de toi

C’est le cadeau dont je rêvais

Qu’il ait ton sourire, ton regard

Quand tu te lèves le matin

Avec l’amour et tout l’espoir

Que j’ai quand tu me tiens la main

Je le voulais cet enfant, je l’attendais, et je venais de l’avoir, ah comme j’étais heureux de ce côté-là, mais en même temps je savais que mon rêve de l’éduquer avec toi était perdu à jamais… Quand je l’ai vu, c’est son sourire et son regard qui m’ont frappé… C’était les même que toi… Et je savais que si tu avais pu me voir avant de mourir, tu m’aurais demandé de l’aimer et de l’aimer pour toi… Je me suis donc juré de le faire… Pour toi, pour nous…

Ca fait 10 ans qu’t’as fais le vide

Ca fait 10 ans qu’tu n’es plus là

C’est le p’tit homme qui compte mes rides

Il dit qu’il t’aime à travers moi

Nous sommes le 19 février aujourd’hui, ça fait 10 ans que tu m’as quitté, me laissant seul avec notre fils pour pleurer mon désespoir… Ca fait 10 ans que je souffre de ton absence… Et rien ne peut soulager ma peine, il m’a fallut 1 ans pour faire mon deuil, mais je ne pense pas le faire complètement un jour… Si tu savais comme notre fils te ressemble, c’est un ange…J’aurais voulu que tu puisse le prendre dans tes bras, j’aurais voulu faire des photos de vous deux… Au lieu de ça je passe mon temps à faire des montages grâce à des photos de toi et d’autres de lui… Tu es morte trop jeune… Tu avais à peine 21 ans, comme moi… Aujourd’hui j’en ai 31 et Jason tente en vain de compter des rides inexistantes sur mon visage et souvent il me répète que grâce à moi il te connaît par cœur… Il est même capable de répondre à des questions exactement comme je suis sur que tu aurais répondu…

Personne depuis n’a prit ta place

L’enfant est là et j’l’aime pour deux

Ton image est bien trop vivace

Et c’est bien celle que j’aime le mieux

Malgré toutes ces filles qui tournent autour de moi, aucune n’a su me plaire… Elles sont si différentes de toi. Elles, tout ce qu’elles voient c’est mon argent… Tu m’aimais pour ce que j’étais, toi… D’ailleurs tu ne savais même pas qui j’étais à l’époque de notre rencontre… Et puis je me fous de toutes ce filles, ce que je pense peut être vulgaire, mais qu’elles aillent se faire foutre, j’en ai marre moi ! Et puis même si je venais à trouver quelqu’un de bien, je sais que Jason serait malheureux, et notre fils passe avant tout…
Ton visage apparaît dans tout mes rêves, me disant à chaque fois que mes choix étaient bons, et que si tu avais pu être là tu en aurais été heureuse… Impossible d’effacer ton visage, je ne le peux, et ne le veux nullement… Ton visage était bien trop beau… Et il me plait de le voir chaque nuit…

Avoir un seul enfant de toi

Ca f’sait longtemps que j’attendais

Et je l’avais enfin… Il m’apportait beaucoup de bonheur…

Le voir grandir auprès de toi

C’est le cadeau dont je rêvais

… Cadeau que je n’ai malheureusement jamais pu avoir…

Qu’il ait ton sourire, ton regard

Quand tu te levais le matin

Ca pour les avoir, il les avait, ton sourire et ton regard… Et quelques fois, ça me fait mal…

Avec l’amour et tout l’espoir

Qu’j’avais quand tu m’tenais la main

………

Je lâchais mon micro devant un public ivre de joie… Cette bande d’idiots n’avait pas encore comprit que cette chanson reflétait la pire chose qui m’était arrivée : te perdre toi…
Je me dirigeais vers la sortie, mon fils m’y attendait… Maintenant je partais…
Ma dernière tournée étant enfin finie, je pourrais enfin aller pleurer mon désespoir tranquillement, ce désespoir de ne plus te voir, ma chère et tendre défunte épouse : Sakura …